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vendredi 31 août 2012

Plaidoyer pour un dysgraphique à l'école

Plaidoyer pour les dysgraphiques à l'école


1-Lutter contre les idées reçues

élève écriture cursive fatigue
J'entends souvent dire : " oh, oui, c'est vrai qu'il a un problème avec l'écriture cursive, mais en fait il est surtout fainéant!"

Et pourtant, je ne connais aucun enfant "dysgraphique par fainéantise", je vous assure, et je pense que ça n'existe tout simplement pas. Par définition, le fainéant en fait le moins possible. Croyez vous que le dysgraphique dont on exige de refaire le devoir, à qui on arrache la feuille jugée trop sale ou indigne d'un travail scolaire, qui passe ses récréations et ses soirées à finir ce que les autres ont fait en cinq minutes ait le moindre intérêt à ce que cette situation perdure?

Bien évidemment non. Si en plus on sait que l'écriture cursive leur est coûteuse ( en énergie, en concentration, et même en douleur physique ) vous conviendrez avec moi que ces enfants ont du mérite. Ils ont beau faire des efforts et progresser ce n'est jamais assez. Ils progressent, bien sur, mais pour leur malheur les autres élèves aussi, de même que les exigences des enseignants.
Comment réagiriez-vous si on vous demandait de faire tous les jours, et tous les soirs à la maison un travail que vous n'êtes pas capable de faire correctement, quelle qu'en soit la raison? Vous jetteriez sans nul doute l'éponge. Mais nos enfants n'ont pas cette possibilité, alors chacun choisit sa méthode : faire le clown, pleurer, faire semblant de s'en moquer éperdument, serrer les dents. Ce qui malheureusement ne résout pas le problème.

Gardons donc les points suivants à l'esprit :

  • Non, il ne fait pas exprès d'écrire lentement.
  • Non, il ne fait pas exprès d'écrire salement.
  • Il n'en peut plus de cette écriture qui lui gâche ses journées d'école et qui le stresse, même s'il fait le fanfaron en classe et ne le montre surtout pas.
  • Il se sent nul, incapable, débile (ce sont les mots même des enfants que je reçois en consultation )

2-Valoriser l'enfant

Une fois que l'on a compris cela, on est en devoir de valoriser l'enfant et de l'aider à progresser.
La méthode est simple : ne demander à l'enfant que ce qu'il est capable de faire.
Il n'écrit qu'une ligne alors que les autres en écrivent cinq? Ne le faites écrire que le strict minimum ( la date en toutes lettres est elle indispensable? Et la recopie de l'énoncé de l'exercice en entier ? ). Et petit à petit, vous augmentez la dose, très progressivement. Il sera enfin fier d'avoir réussi à atteindre les objectifs que vous lui aviez donnés, ce qui l'encouragera à progresser et à se surpasser.
Il écrit salement? Demandez lui d'écrire moins, mais mieux. Là encore, il sera enfin fier de son travail.
Et de votre côté, vous valorisez ses efforts, et les résultats s'il y en a. Il est important de dire, " tu n'as pas réussi à tout écrire, mais j'ai vu que tu as fait des efforts " de même que, " la dernière fois, tu n'avais écrit que 4 lignes, cette fois-ci tu en as écrit 6 " L'enfant se sent enfin reconnu. Il n'est plus le fainéant de service, mais un gamin qui bosse. Quel changement!


3-éviter la double peine

Les problèmes de dysgraphie entraînent bien trop fréquemment ceux qui en souffrent dans la spirale de l'échec scolaire. C'est la double peine.

J'écris salement, donc je n'aime pas relire mes cahiers ni les montrer, donc j'apprends moins bien mes cours.
J'écris salement, on ne peut pas me relire, je perds des points dans mes devoirs
J'écris lentement, je ne note que la moitié du cours, je ne peux donc pas l'apprendre correctement.
J'écris lentement, les autres écoutent le cours, moi, j'écris encore et suis concentré sur mon stylo. Je ne peux pas écouter le cours, donc je ne peux l'apprendre.
J'écris lentement, je ne finis pas mes devoirs, j'ai donc de mauvaises notes.

Une méthode simple pour que chaque élève ait des cours digne de ce nom : le binôme. On crée un binôme élève dysgraphique - élève bon scripteur, et on donne à l'élève dysgraphique une carte de photocopie. Ainsi, s'il n'a pas eu le temps de tout copier, ou s'il n'arrive pas à se relire, il a une solution simple et il est de sa responsabilité de la mettre en œuvre. Il n'y a plus d'excuse possible, prise de conscience du problème et responsabilisation.


4-des progrès? ou pas...

Si l'enfant est motivé, encouragé dans ses efforts, il va nécessairement progresser.
Comme nous l'avons vu, les autres élèves aussi, ce qui fait que ce ne sera pas forcément suffisant.
Si le problème d'écriture cursive est plutôt léger, il se peut que tout rentre dans l'ordre, c'est naturellement ce que nous souhaitons. Malheureusement, le nombre de cas d'enfants ou adolescents ayant des soucis avec l'écriture et réglant le problème seuls est plutôt rare.
En général, les problèmes ont plutôt tendance à s'accentuer avec le temps. Si l'on sent que le problème perdure, il sera alors temps d'entreprendre une vraie rééducation.

écriture cursive

jeudi 30 août 2012

Chouette entraînement écriture, une méthode passée à la loupe

La méthode chouette entraînement écriture CP passée à la loupe.



Parmi les méthodes pour entraîner son enfant à l'écriture cursive à la maison, on trouve en bonne place sur les rayonnages la méthode "chouette entraînement : écriture, 6-7 ans"
Je ne connaissais pas l'ouvrage, et ai décidé d'y jeter un œil.




Le début du cahier d'écriture : des incohérences
L'ouvrage commence, en toute première page, par une petite explication sur comment tenir le crayon. " trois doigts tiennent le crayon" disent-ils.
C'est extrêmement insuffisant. On ne tient pas son crayon avec n'importe quels doigts, et ceux-ci ont un rôle bien précis. Ce cahier d'écriture cursive étant destiné à être utilisé à la maison avec l'aide d'un parent, il serait vivement souhaitable que la tenue de crayon et la position soient clairement expliqués pour que l'adulte puisse aider efficacement l'enfant.
La page suivante est une présentation. Elle est rédigée à la deuxième personne, alors qu'à cet âge peu d'enfants sont capables de la lire. Croyez-vous vraiment que ça intéresse l'enfant en CP de savoir " ...tu découvriras les lettres selon une progression qui tient compte des différents gestes nécessaires à leur tracé... "? J'en doute.
Par contre, En dessous, il y a 3 zones qui donnent de très bons conseils sur la position, la préparation à l'écriture, et quels crayons utiliser.
Mais pourquoi ont-ils été écrire cela dans une police de caractère de taille inférieure au reste du texte? C'est le plus important de la page, et c'est écrit trop petit pour un jeune lecteur, élève de primaire. Dommage.

Le sommaire
L' ordre dans lequel l'écriture des lettres est abordée me laisse perplexe : i, u, t sont bien des lettres construites sur un geste commun. Mais pourquoi enseignent-ils ensuite le n et le m qui nécessitent des gestes différents, et qui plus est difficiles? L'enseignement du e, dont le geste est à la base de toute notre écriture cursive, n'apparaît qu'en septième position, après le p. Ce choix de l'enseignement de l'ordre des lettres est de mon point de vue peu cohérent.

Double page suivante, on commence les choses sérieuses. Page de gauche, j'apprends, page de droite, je m'entraîne. Le cahier est clair, les tons sont agréables, la progression est bien annoncée par des exercices ordonnés de 1 à 10.

Lettres i et u
En haut à gauche se trouve un encadré jaune avec toutes les explications pour apprendre à tracer les lettres. Malheureusement, ces explications sont inadaptées à la production d'une écriture cursive fluide.
On commence par : "les lettres i et u se tracent en deux fois"
En fait, pour un geste d'écriture cursive optimal, les lettres i et u se tracent en un seul geste.

Posez vous la question : faites vous "une attache droite haute" pour commencer votre i, avant de faire " un trait vertical terminé par un arrondi " ? Quand on dessine, peut être, mais quand on écrit, certainement pas. Quand on écrit, ces lettres sont tracées en un seul geste, continu. Ce sont justement les arrêts du mouvement et les levées du stylo qui génèrent des problèmes d'écriture.

"deux traits verticaux arrondis, c'est la lettre u" Je ne suis toujours pas d'accord. Le u se fait en seul geste. Or, ils apprennent aux enfants à arrêter leur geste systématiquement, qui plus est au milieu des deux lignes, dans l'exercice 4.


Les enfants apprennent ici à dessiner des lettres, mais selon moi pas a écrire des lettres. Il leur faudra tout seul comprendre qu'on n'arrête pas son crayon systématiquement " au milieu des deux lignes d'écriture " Pourquoi ne pas leur apprendre directement le bon geste de l'écriture cursive dès le début?


la lettre t

Page suivante, l'écriture de la lettre t.
Là, on induit réellement un geste inadapté à l'écriture cursive : l'attache droite haute qui commence selon eux le t doit commencer là ou finit l'arrondi final du t, lignes pointillées à l'appui. C'est tout simplement ridicule! On ne peut pas imposer à l'enfant de suivre 6 lignes différentes qui n'existent pas toutes dans le lignage classique (Il y a 6 niveaux différents prescrit dans le dessin de cette lettre t.
Le comble étant, que ligne suivante (exercice 4), on demande à l'enfant d'observer... qu'il faut finir le t sur la ligne du haut! Avouez qu'il y a de quoi y perdre son latin.

En fait, le problème vient du fait que tous ces modèles d'écriture de lettres sont tirés d'une police de caractère informatique qui imite l'écriture cursive, mais a pour contrainte que les lettres doivent toutes commencer et finir à une hauteur permettant de les relier en toute circonstances.

Je ne vais pas m'attarder sur les autres lettres, mais malheureusement aucune n'est expliquée de façon satisfaisante.

En résumé, en tant que rééducatrice, je déconseille fortement ce cahier d'écriture.

Les enfants qui apprennent à écrire à partir de cet outil ont beaucoup de mérite s'ils arrivent ensuite à écrire vite en bien. On y enseigne selon moi le dessin de lettres, mais pas l'écriture des lettres. Les enfants appliqués pourront avoir une jolie petite écriture, mais ils auront des difficultés à écrire vite du fait des nombreux arrêts inutiles qui leur auront été inculqués. Il est également probable qu'ils aient du mal à se débarrasser de l'habitude de penser "je descend le dos bien droit et je tourne en arrivant sur la ligne" qui est nuisible à la bonne conceptualisation du mot dans sa globalité.


jeudi 9 août 2012

Comparatif de guide-doigts

Les guides doigts peuvent ils améliorer  l'écriture cursive ?

Je n'insisterai jamais assez sur l'importance d'une bonne tenue de crayon pour avoir une écriture cursive fluide et sans douleur. Lorsqu'un élève tient mal son crayon et que, malgré la meilleure volonté du monde on n'arrive pas à changer sa mauvaise préhension, on est parfois tenté d'utiliser un accessoire : le guide doigts (ou grip doigts).

Disons le tout net : si vous espérez que votre élève va se mettre à écrire de façon lisible grâce à un simple grip doigt, je crains que vous n'alliez vers une grave déconvenue. De même, quand un enfant tient désespérément mal son crayon, un stylo ergonomique risque de ne pas changer grand chose à sa dysgraphie, sans l'accompagnement d'un apprentissage de l'écriture adapté.
Qui plus est, avoir une bonne tenue de crayon ne se fait pas sous la contrainte. Lorsque je dis qu'il y a une façon de tenir son crayon qui est meilleure que les autres, je le dis parce qu'il s'avère que cette méthode donne la plus grande précision aux doigts, tout en étant efficace et peu fatigante. Une fois que l'enfant n'a plus mal quand il écrit, et qu'il se rend compte que c'est plus facile quand il tient son crayon de la bonne façon, il ne revient jamais en arrière, sans jamais avoir à le contraindre.

Pour autant, même s'il existe une "bonne position" celle-ci est sujette à d'infinies variations, légères mais personnelles. Pour mémoire, le crayon se tient entre le pouce et le majeur, l'index étant posé souplement sur le crayon pour le guider. Mais l'index doit il être au même niveau que le pouce et le majeur? En avant? En arrière? La réponse pour moi est "peu importe, c'est personnel". C'est pour
cela que certains grip doigts ou stylos ergonomiques me paraissent inconfortables au possible, alors que d'autre me sont agréables. Mais ce qui m'est confortable ne le sera pas forcément pour quelqu'un d'autre. De plus, il faut garder à l'esprit qu'un guide doigt est nécessairement gênant au début, puisqu'il impose de changer une habitude. C'est là toute la difficulté de l'usage des guide-doigts dans la rééducation de l'écriture.


 Si l'on pense avoir véritablement besoin d'un guide doigts pour aider l'enfant dysgraphique, il faut qu'il puisse essayer pour choisir ce qui lui est le plus agréable, ou le moins désagréable. Ainsi, vous aurez une petite chance que votre guide doigt ne disparaisse pas subrepticement dès les premiers jours.

Pour être honnête, je n'utilise pas aujourd'hui de grip-doigt au cabinet en rééducation en écriture. Jusqu'à ce jour, tous les enfants (,ados et adultes) que j'ai eu en rééducation se sont passés de cet artifice. Pourtant, je suis intimement convaincue que dans certains cas de dysgraphie,  utiliser un grip doigt ( j'insiste, toujours de façon transitoire sauf handicap moteur grave) peut être bénéfique. Pour les gauchers (qui poussent le crayon lorsqu'ils écrivent) un grip peut aussi empêcher les doigts de glisser vers la pointe et permettre que le crayon soit mieux tenu sans crispation.

Un essai comparatif des guides doigts


Je me suis procuré 12 modèles de grip doigts les plus courants que l'on peut trouver dans les magasins spécialisés et sur internet. Voici mes impressions.

guide doigts écriture cursive


guide doigts écriture cursivePremière sorte de grip doigts, les grip triangulaires. Ils permettent de poser un doigt sur chaque face du grip. Ainsi, le crayon est bien calé, et les doigts ne se touchent pas (en particulier le pouce et l'index). Ils conviennent pour l'écriture cursive des droitiers et gauchers.
 Ces grips sont en plastique rigide. Peu glissants, mais non antidérapants, ils conviennent à la fois pour droitier et pour gauchers. Il en existe deux tailles selon la grosseur du crayon. ( standard grip et standard jumbo grip)



guide doigts écriture cursive

Ce grip-ci ( air grip pencil) est fait sur le même principe que les précédents. Il est en plastique beaucoup plus souple, mais aussi beaucoup plus glissant! Qui plus est, il est relativement difficile à enfiler sur le crayon et ne conviendra que pour un crayon fin.

Pour ces raisons je ne le recommande pas.






guide doigts écriture cursive
Ce grip doigt de type triangulaire (tri-go pencil grip) est en plastique dur et glissant, mais la présence ce trous empêche les doigts de glisser du grip... malheureusement, ça n'empêche pas le grip de glisser de certains crayons! Celui que j'ai en ma possession ne tient pas suffisamment sur un crayon de papier normal, mais il tient sur un stylo bille. Il est à noter que l'emplacement pour le majeur est différent des autres, et que la position du grip n'est pas interchangeable contrairement aux autres modèles triangulaires.




crayon picots écriture cursive
Sachez aussi qu'il existe des crayons de papier triangulaires avec des picots antiglisse vendus sous la marque Faber Castell. Je les utilise au cabinet, et en suis très satisfaite. Attention toutefois, les petits picots anti glisse ne résistent pas aux enfants déterminés à les retirer. Il existe deux modèles, le 2001 et le jumbo grip (plus gros)






guide doigts écriture cursive


Autre modèle, les grips simples ( Comfort grip et ridged Comfort grip). ce sont des petits tubes en mousse qui se glissent sur le crayon. Éventuellement, ils peuvent être un peu anti-dérapants, ou permettre de personnaliser un crayon, mais ceux que j'ai en ma possession ne me semblent pas avoir d'intérêt particulier pour l'écriture cursive. Qui plus est, je pense que la matière dont ils sont faits aura une durée de vie très courte.





guide doigts écriture cursive

On passe ensuite aux grips plus complexes avec des emplacements préformés pour les doigts. Ce modèle-ci (stubbi  grip) est vraiment très petit, très rigide, adapté aux seuls droitiers. Aucune des personnes à qui je l'ai fait tester ne l'a trouvé confortable pour écrire en cursif, car trop petit.








guide doigts écriture cursive
Le grip suivant ( solo pencil grip) est aussi en plastique rigide, mais on sent qu'il a été très réfléchi. Conçu pour convenir aux droitiers comme aux gauchers, il offre deux positions pour l'index: en face du pouce, ou en avant. Il est aussi plus grand que son prédécesseur et plus confortable. Par contre, je trouve qu'il tient mal sur un crayon de papier, et je le trouve un peu trop rigide et glissant. Toutefois, c'est un des modèles que j'ai au cabinet, car il est vraiment très bien pensé et permet une bonne position des doigts, bien adaptée à l'écriture cursive.


guide doigts écriture cursive
À mi chemin entre le grip triangulaire et le grip rigide préformé, se trouvent les grips que j'appelle caoutchouc boule. Ils sont à la fois souples, avec des emplacements pour les doigts, antidérapants ( ou même collants selon l'avis de certaines personnes). Ils existent en deux tailles, toutes deux destinées à être adaptées au même modèle de crayon de papier ou stylo bille. Ils conviennent aux droitiers et aux gauchers. Il faut donc essayer pour choisir celui qui est le plus confortable. ( ultra pen et large ultra pen grip). Le petit modèle est plus adapté à une main d'enfant.


guide doigts écriture cursive
Le grip suivant est identique aux précédents, mais il possède en plus deux ailettes pour empêcher les doigts de se toucher et surtout au pouce d'avancer. Curieusement, toutes les personnes qui ont testé ces trois grip ont soit classés ceux-ci comme leurs préférés ou alors ont eu un mouvement de répulsion à cause de leur toucher collant. Encore une fois, il faut essayer. (Gross guard ultra pencil grip).





guide doigts écriture cursive
Enfin, dernier modèle de grip, (grotto grip) est à la fois rigide et à ailettes. Il convient en général mieux à ceux qui n'aiment pas le toucher caoutchouc des grips précédents. On reproche parfois le fait qu'il soit très volumineux, mais je trouve pour ma part qu'il permet une bonne préhension du crayon sans être désagréable.






guide doigts écriture cursive
Voici une photo avec tous les grip doigts, pour avoir une idée de leurs dimensions respectives.












Pour conclure : si vous tenez à utiliser un guide doigt pour l’apprentissage de la position idéale de l'écriture cursive, essayez plusieurs modèles. L'enfant doit pouvoir choisir celui qui est le plus confortable pour lui. Le modèle simplisme triangulaire est un très bon choix à mon avis. Il ne gênera pas l'enfant timide, permet d'améliorer la tenue du crayon sans imposer une position des doigts trop rigide. Les grips caoutchouc boule sont de très bonne facture également, pour peu que l'on ne soit pas rebuté par leur toucher collant ( je me demande en revanche à quoi ils ressemblent une fois mis dans une trousse contenant des pelures de crayon...).

Mon troisième choix irait vers les Grips à ailettes surtout pour les enfants dont le pouce ne reste pas sur le crayon.  Par contre, ils ne conviendront pas aux enfants timides car ils sont très voyants. Par ailleurs, il est à noter qu'aucun des guides doigts ne permet d'empêcher un enfant de mettre index et majeur sur le crayon. Enfin, ils sont faits en grande majorité pour être portés sur des stylos fins
( papier ou bille), mais pas sur des crayons plus gros. Or, nous déconseillons fortement le stylo à bille pour les enfants apprenant à écrire...

Vous pouvez trouver ces guides doigts sur les sites HOP TOYS ou www.les gauchers.com par exemple (non, je n'ai pas d'actions sur ces sites marchands...). Une simple recherche dans google avec les noms donnés dans cet article vous permettra de trouver votre guide-doigts.

pour aller plus loin :