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vendredi 9 octobre 2015

La rééducation de l'écriture dans les dernières nouvelles d'Alsace

Les Dernières Nouvelles d'Alsace consacrent encore un petit article à mon activité ainsi qu'à celle de ma collègue Sylvie Freyermuth, à l'occasion d'une formation destinée aux parents.

Comme le site des DNA ne permet pas d’accéder bien longtemps aux articles, j'en garde une copie ici


"L' une rectifie le geste de l’écriture, lorsque celui-ci devient trop compliqué ou trop douloureux. L’autre intervient sur l’orthographe, quand il n’a plus de sens. Toutes les deux ont pour point commun de soigner les maux autour des mots.
Anne-Gaël Tissot et Sylvie Freyermuth sont très complémentaires, et ont décidé de s’associer pour partager leurs savoir-faire. « Il y a une relation intime entre le geste de l’écriture, l’apprentissage et l’orthographe», explique Sylvie Freyermuth, qui intervient en remédiation orthographique auprès d’enfants et d’adultes, mais aussi en entreprise.
« Je peux rééduquer l’écriture, mais j’ai beau donner un beau geste, si l’enfant bloque à chaque lettre sur l’orthographe, ce ne sera pas fluide», ajoute Anne-Gaël Tissot, rééducatrice des troubles de l’écriture en libéral et formatrice auprès d’enseignants.

S’il arrive souvent que l’une envoie ses patients vers l’autre, les deux spécialistes ont décidé de travailler main dans la main à l’organisation d’une journée de formation, qui aura lieu ce samedi au centre Arthur-Rimbaud à Obernai. « Nous organisons toutes les deux régulièrement des formations à destination des professionnels, des enseignants, mais là, nous voulions toucher les parents. Ce sont eux qui font travailler leurs enfants, le soir après l’école », détaille Anne-Gaël Tissot, qui précise que la journée s’adressera également aux assistantes maternelles ou aides à la vie scolaire, qui sont en contact au quotidien avec les enfants.
Pour un élève souffrant de troubles « dys » — dysorthographie, dysgraphie etc. — les devoirs sont souvent un moment de souffrance, voire de conflit avec des parents qui s’énervent facilement, pensant que leur enfant est fainéant, qu’il met de la mauvaise volonté ou ne s’applique pas. Les parents se tournent en général vers toute une série de professionnels,se sentant impuissants, « dépossédés de leur action, selon Sylvie Freyermuth. Même une fois les cas
diagnostiqués, les professionnels n’ont pas toujours le temps d’expliquer aux parents ce qui se joue ». Et l’enjeu est de taille : de nombreux cas d’échec scolaire trouvent leur origine dans des problèmes liés au langage écrit et à la lecture.

L’objectif de la formation sera d’abord d’expliquer ces troubles, en partant de la base : le fonctionnement du cerveau, les trois formes d’intelligence (visuelle, auditive et kinésthésique). Les deux professionnelles apporteront ensuite des outils concrets, qu’elles-mêmes utilisent dans leur cabinet pour aider les enfants au quotidien. En montrant par exemple des mouvements physiques
qui peuvent accompagner les apprentissages, pour mieux les intégrer et leur donner du sens. Car un enfant qui comprend ce qu’il lit ou écrit a toutes les chances de le mémoriser. "

FANNY HOLVECK


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